Feuille de vie des Messagers de Marie, Reine immaculée de l’univers
« LES SECRETS DU COURAGE CHRÉTIEN »
Père Descouvemont (Extraits de « Guide des difficultés de la vie quotidienne » - Ed. Fayard- p. 96-98)
« L’idéal du chrétien n’est pas de devenir un héros
par ses propres forces, mais de devenir un saint en
se laissant pénétrer par l’Esprit du Seigneur. Cette
opposition devenue classique entre héroïsme et
sainteté ne doit quand même pas nous faire oublier
qu’avant de canoniser quelqu’un, l’Église examine
de près, au cours d’un procès, s’il a vécu de façon
héroïque les trois vertus théologales de foi, d’espé-
rance et de charité, et les quatre vertus cardinales de
force, de tempérance, de justice et de prudence.(…)
Mais, précisément, comment ne pas se découra-
ger devant les exigences évangéliques auxquelles
nous sommes tous appelés : « Soyez parfaits comme
votre Père céleste est parfait », « Vous ne pouvez pas
aimer Dieu et l’argent », « Pardonnez soixante-dix
fois sept fois » ?
Quels sont les secrets qui permettent au chrétien
de s’élancer avec humilité et hardiesse sur le chemin
de la sainteté ?
« Il m’a trop aimé » (Ep 2, 4)
C’est souvent en se laissant bouleverser par
l’image de Jésus en croix que les saints ont décidé de
vivre pleinement l’Évangile : « Le Christ a fait pour
nous des folies, il est logique que nous en fassions
pour Lui. »
« Il m’a trop aimée », aimait redire Élisabeth de
la Trinité, en utilisant la traduction qu’elle avait sous
les yeux d’un verset de l’épitre aux Éphésiens.(…)
L’exemple des saints
Les chrétiens aiment aussi méditer la vie de
leurs glorieux ainés : c’est l’une des sources de leur
dynamisme. Pour que ses lecteurs « ne défaillent pas
par lassitude » (He 12, 3) l’auteur de l’épître aux
Hébreux consacre tout un chapitre à rappeler la
foi admirable dont ont fait preuve les hommes
de l’Ancienne Alliance, depuis Abraham jusqu’aux
frères Macchabées. Il les invite ensuite à fixer les
yeux sur « Jésus qui, au lieu de la joie qui Lui était
proposée, endura une croix » (…)
Les amitiés spirituelles
Autre facteur de dynamisme : le fait d’être
entouré de personnes partageant le même idéal de
sainteté. Certes, le Christ est le seul ami qui
soit toujours là. Il est le berger fidèle qui nous
accompagne sur tous les chemins de l’existence,
même quand ceux-ci deviennent « ravins de
ténèbres » (Ps 23, 4). Mais la présence et l’exemple
d’un ami sont un merveilleux stimulant sur notre
route. (…)
C’est toujours avec d’autres, en Église, que les
chrétiens avancent. La communauté console au sens
fort du mot : elle permet de ne pas être « esseulé ».
La générosité de nos frères nous entraîne. En
voyant… on a envie d’en faire autant…
La communion des saints
Si le fait de pouvoir échanger avec d’autres joue
un grand rôle dans le dynamisme d’un chrétien, sa
foi dans le mystère de la communion des saints
relance périodiquement son courage. Il sait que la
moindre de ses actions exerce un retentissement
sur toute l’Église et finalement le monde entier.
Combien de chrétiens abattus par l’épreuve ont puisé
dans cette certitude le courage de continuer leur
combat contre le désespoir : ils étaient sûrs d’aider
d’autres frères, à remporter la même victoire. (…)
22 septembre 2021
Par le Christ, nous sommes
largement récompensés
Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa
mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que
je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que
la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les
faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions
et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible,
c’est alors que je suis fort.
»
2 Co 12, 9-10
«
2ème Mystère : Les noces de Cana
« Je te salue, Comblée-de-grâce. Tu es bénie entre toutes
les femmes. » (Lc 1, 28 ; 42)
« Sainte Vierge Marie, sainte mère de Dieu, ma mère et
ma patronne, je me mets sous votre sainte protection. Je me
jette avec confiance dans le sein de votre miséricorde. Soyez,
ô ma mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, soyez
ma consolation dans mes peines, soyez mon avocate
auprès de votre Fils, aujourd’hui, tous les jours de ma vie et
particulièrement à l’heure de ma mort. »
3ème Mystère : L’annonce du Royaume
et l’appel à la conversion
« Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de
Dieu, à lui présenter votre corps votre personne
tout entière , en sacrifice vivant, saint, capable de
plaire à Dieu. » (Rm 12, 1)
« Qu’est-ce qu’aimer Dieu ? C’est le préférer à
tout, c’est être prêt à tout souffrir, à tout perdre,
même la vie, pour conserver sa grâce. C’est prendre
à cœur ses intérêts et sa gloire. Si nous aimons
Dieu, ne démentons pas nos paroles par nos œuvres.
Préférons Dieu à tout. »
4ème Mystère : La Transfiguration
« Que Dieu ouvre à sa lumière les yeux
de votre cœur, pour que vous sachiez quelle
espérance vous ouvre son appel. » (Eph 1,18)
« En quoi consiste la liberté du chrétien ?
Soumis à Dieu et indépendant de tout le reste,
le chrétien éclairé par la foi, soutenu par
l’espérance, animé par la charité et monté sur le
vaisseau de l’Église dont Dieu est lui-même le
pilote, le chrétien est libre et calme au milieu des
tempêtes… »
5ème Mystère : L’Eucharistie
« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le
pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » (Jn 6, 51)
« Le nom de Jésus nous rappelle celui qui est le désiré des nations, celui qui est la splendeur de la lumière éternelle
par qui toutes choses ont été faites ; celui qui, par son sang, nous a rachetés de l’esclavage du démon et qui perpétue
encore tous les jours son sacrifice sur nos autels. Il nous rappelle qu’il est l’époux de nos âmes, notre maître, notre
consolation, notre souverain bonheur et notre dernière fin. »
1er Mystère :
Le Baptême de Jésus
« Le Christ a aimé l’Église, il s’est
livré lui-même pour elle, afin de la
rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptisma-
le, accompagné d’une parole. » (Eph 5, 25-26)
« Le signe de la croix attire les bénédictions célestes.
S’agit-il de baptiser quelqu’un, de lui donner la sainte
eucharistie, de le confirmer, cet emblème sacré de la
victoire est toujours là. S’agit-il de bénir l’eau, le pain, le
vin, l’huile, les autels, les fruits de la terre ou quelqu’autre
chose que ce soit, toujours on a recourt au signe de la
croix. La croix est une source de gloire et de salut, par elle
nous gagnerons le ciel. »
« Jésus me porte »
Tel est l’ultime secret qui permet depuis des siècles
à des milliers de chrétiens de supporter leurs épreuves.
Ils savent qu’ils ne sont pas seuls à les porter. Ils croient
que « la puissance du Christ se déploie dans leur
faiblesse » (2 Co 12, 9). Loin de se décourager au vu de
leur manque d’entrain, ils sont finalement heureux
d’en faire l’expérience pour qu’habite en eux « le
dynamisme du Christ ». Aussi aiment-ils conclure avec
l’Apôtre : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis
fort » (2 Co 12, 10). (…)
La certitude d’être porté par le Seigneur ne doit
Les mystères Lumineux
avec l’Abbé Michel Guérin
(Curé de Pontmain lors des apparitions de Marie en 1871)
»
évidemment pas émousser chez le chrétien la volonté
de faire tout son possible pour accomplir jour après
jour les efforts nécessaires. La réussite d’une vie -
pour un chrétien, il s’agit de devenir un saint - est
notre œuvre, tout en étant l’œuvre de Dieu. Comme la
terre d’Israël l’avait été pour les Hébreux, elle est à la
fois Terre conquise et Terre promise, le fruit qu’on
récolte à la suite d’un combat difficile et un don du
Ciel. (…)
Pour réaliser son œuvre en nous, Dieu aura
toujours besoin de notre bonne volonté !
Notre
Chapelet
Notre
Chapelet
(1801-1872)