2ème Mystère : L’Ascension
« Aussi vous exultez de joie, même s’il faut
que vous soyez affligés, pour un peu de temps
encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles
vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus
de prix que l’or – cet or voué à disparaître et
pourtant vérifié par le feu –, afin que votre foi
reçoive louange, gloire et honneur quand se
révélera Jésus Christ. Lui, vous l’aimez sans
l’avoir vu ; en lui, sans le voir encore, vous
mettez votre foi, vous exultez d’une joie
inexprimable et remplie de gloire, car vous allez
obtenir le salut des âmes qui est l’aboutissement
de votre foi. » (1P 1, 6-9)
3ème Mystère : La Pentecôte
« Vous êtes une descendance choisie, un
sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple
destiné au salut, pour que vous annonciez les
merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres
à son admirable lumière. » (1P 2, 9)
4ème Mystère : L’Assomption
« Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles
il accorde sa grâce. Abaissez-vous donc sous la
main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en
temps voulu. Après que vous aurez souffert un peu
de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le
Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle,
vous rétablira lui-même, vous affermira, vous
fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1P 5, 5-10)
5ème Mystère : Le Couronnement de Marie
« Sa puissance divine nous a fait don de tout ce qui permet de vivre avec piété, grâce à la vraie connaissance de
celui qui nous a appelés par la gloire et la force qui lui appartiennent. De la sorte nous sont accordés les dons promis,
si précieux et si grands, pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine. (…) Et pour ces motifs,
faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance de Dieu, à la connaissance de Dieu la
maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité
l’amour. » (2P 1, 3-7)
1er Mystère : La Résurrection
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il
nous a fait renaître pour une vivante espérance
grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre
les morts, pour un héritage qui ne connaîtra
ni corruption, ni souillure, ni flétrissure. Cet
héritage vous est réservé dans les cieux, à vous
que la puissance de Dieu garde par la foi, pour
un salut prêt à se révéler dans les derniers
temps. » (1P 1, 3-5)
Notre
Chapelet
Notre
Chapelet
Les mystères glorieux
avec la Parole de Dieu
Les mystères glorieux
avec la Parole de Dieu
A ceux à qui l'Esprit donne de comprendre cela, il suffit qu'ils prennent chez eux Marie, épouse et mère. Et,
simplement, à l'heure de Dieu, Elle enfante le verbe en eux. Elle forme le corps du verbe, l'Eglise, qui continue sa course.
Prendre Marie chez soi et s'asseoir à son ombre, c'est se tenir à l'ombre de l'Esprit saint qui conçoit sans cesse les
engendrés du Père.
Ainsi, Dieu qui vit si simplement sa réalité d'amour nous offre de la vivre aussi simplement que Lui. Il nous offre
de regarder l'Enfant né de Marie, en recevant la parole qu'i l est, l'Engendré par le fait de l'Esprit d'amour du Père, et
aussitôt nous sommes dans le sein du Père.
(…) A nous aussi, nous est révélée cette offre d'être au cœur des relations divines, par le simple fait de prendre Marie chez nous en
l'aimant et en croyant que ce qui est engendré en elle est le fait du Saint-Esprit. Alors nous avons le droit de nommer Dieu par
le seul nom qui soit celui qu'il entend de notre part, le nom de Dieu donné aux hommes pour l'atteindre : Jésus. C'est lui
qui sauve en nous donnant d'être dans le sein du Père avec lui : Toi, Joseph, lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera
son peuple de ses péchés (Mt 1,21).
Comme c'est simple d'avoir Dieu chez soi ! Il suffit de faire comme Dieu nous dit, de prendre Marie chez soi.
Et Jésus naît chez nous et on peut nommer Dieu et l'atteindre en prononçant son nom de Dieu : Le nom qui est au-dessus de
tout nom... afin que tout genou fléchisse... en tout l'univers. Et que tout proclame : Jésus est Seigneur à la gloire de Dieu le Père
(Ph 2,10-11). »