Feuille de vie des Messagers de Marie, Reine immaculée de l’univers
Après avoir reçu votre enfant des mains du Seigneur,
votre premier geste, Marie, fut de le lui rendre. La
loi juive exigeait qu'après la naissance d'un garçon, le
quarantième jour, la mère se présente au Temple pour sa
purification ; elle devait y offrir en sacrifice un agneau,
ou, si elle était pauvre, un couple de
tourterelles ou deux jeunes colombes. C'est
pourquoi vous avez voulu aller au Temple ; en
raison de votre pauvreté, vous n'avez
pas offert d'agneau, mais une paire de
tourterelles ou de colombes. En réalité,
vous veniez offrir au Seigneur l'agneau
par excellence, celui dont Jean-Baptiste
dira plus tard : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jn
1, 29, 3).
Car votre attention, Marie se portait,
dans cette visite au Temple, beaucoup plus sur votre
enfant que sur vous-même. La loi prescrivait aussi le
rachat de tout garçon premier-. En effet, le premier-né
était regardé comme consacré au Seigneur. Dieu en
revendiquait la propriété, et les parents, pour garder la
possession de leur enfant, devaient payer une somme
de rachat. Au Temple, vous veniez donc présenter votre
enfant pour le racheter au Seigneur (Lc, 2, 22-24). Ce
rachat aurait pu être une simple formalité. (…) Mais
vous, Marie, vous avez voulu mettre dans votre geste
toute la sincérité possible. Vous en avez fait un acte
inrieur, profondément senti et délibéré, d'offrande
maternelle. En général d'ailleurs, vous aviez soin de
ne pas ecuter d'une façon purement routinière ou
machinale les actes du culte. Vous leur donniez
toute leur valeur, dans une attitude personnelle qui
correspondait au sens de l'acte. Ce que vous adressiez à
Dieu, vous le lui adressiez du plus profond de votre âme.
En vous dirigeant vers le Temple, vous vouliez
donc reconntre pleinement le droit de proprdu
Tout-Puissant sur votre fils. Vous vouliez moigner
à Dieu que vous regardiez votre enfant comme
consacré à lui. De tout votreur, vous désiriez le lui
offrir pour tout ce qu'il lui plairait d'en faire.
Dans ce geste allait ainsi s'exprimer votre ardente
générosité. Nous savons que vous étiez attachée à sus
plus qu tout en ce monde. C'était votre grand trésor.
Ce trésor, vous l'aviez reçu directement de Dieu, gce à
une conception miraculeuse opérée par le Saint-Esprit.
Vous n'avez pas prétendu garder jalousement cet enfant
pour vous. Votre première réaction n'a pas été de dire :
« Cet enfant est à moi », mais bien plut : « Cet enfant est à
Dieu ».
Cette générosi d'un cœur maternel qui
n'hésite pas à offrir son fils au Seigneur
demeure, à jamais, devant les yeux des
chtiens comme un magnifique exemple. Par
le geste que vous avez accompli avec un tel élan,
en venant présenter avec joie l'enfant à Dieu,
vous tracez une voie pour les parents chrétiens. Ces
parents ont reçu de Dieu le cadeau le plus grand
qui puisse leur être fait, dans la personne de
leurs enfants. Mais ils pourraient être tentés de
regarder ces enfants comme leur possession exclusive. Aidez-
les, Marie, à reconnaître le souverain domaine de Dieu sur
ce trésor qui leur a été remis par lui. Faites-leur comprendre
qu'avant de leur appartenir, leur enfant doit appartenir au
Seigneur. Au lieu de vouloir le conserver jalousement
pour leur satisfaction propre, qu'ils le mettent à la
disposition de Dieu, pour tout ce que leur destine la
Providence. Et dans le cas où le Seigneur appelle un
enfant à se consacrer à son service, montrez aux parents
que loin d'opposer un refus, ils doivent mettre leur joie et
leur fierté à offrir leur enfant comme vous avez offert le vôtre.
Lorsque le Seigneur nous demande une offrande qui
nous coûte particulrement, nous vous contemplerons à
nouveau, dans votre démarche au Temple de rusalem,
décidée à offrir ce que vous aviez de plus cher. Nous ne
nous plaindrons pas alors que Dieu clame de nous ce à
quoi nous tenons le plus ; nous nous efforcerons d'être
toute offrande, comme vous-même.
Toutefois l'offrande allait encore être plus douloureuse
que vous ne l'aviez imaginée en partant pour le Temple.
Avant que vous n'accomplissiez votre geste, un messager de
Dieu s'est trouvé sur votre chemin pour vous faire mieux
connaître le sens de la psentation de l'enfant. Poussé par le
Saint-Esprit, le vieillard Siméon est venu à votre rencontre.
I1 allait vous dévoiler tout un aspect nouveau de la mission
de sus et de la vôtre.
«
22 Janvier 2024
Le père et la mère de lenfant
sétonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant provoquera la chute
et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
et toi, ton âme sera traversée dun glaive :
ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur dun grand nombre.
»
Lc 2, 33-35
«
« loffrande maternelle »
Père Galot - Marie pleine de grâce (extraits p. 97-101)
(TSVP)
2ème Mystère : LAscension
« Pensez aux réalités den haut, non à celles de la
terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre
vie reste cachée avec le Christ en Dieu. » (Col 3, 2-3)
« Après que Jésus se fut laissé un peu voir à ses
disciples en montant au Ciel, une nuée lenvironna qui
le cacha de devant leurs yeux ; sus Christ est donc
caché au Ciel en Dieu ; or Jésus Christ est notre
amour, et notre amour est la vie de notre âme, donc
notre vie est cachée en Dieu avec Jésus Christ.
O Dieu, cette vie ne nous est donnée que pour
acquérir léternelle ! » (p 30-31)
3ème Mystère : La Pentecôte
« Voici le fruit de lEsprit : amour,
joie, paix, patience, bonté, bienveil-
lance, fidélité, douceur et maîtrise de
soi. (Gal 5, 22-23)
« Celui qui reçoit le Saint Esprit est
tout transformé en Dieu. Quand vous désirez savoir si
vous lavez reçu, regardez quelles sont vos œuvres, car
cest quon le connaît ! Vivre selon lEsprit, cest faire
les actions, dire les paroles et faire les pensées que
lEsprit de Dieu requiert de nous. (…) Mais il faut que
nous sachions quil y a un parler qui se fait sans
dire mot : cest le bon exemple ! Le bon exemple est une
prédication muette, et si nous navons reçu le don des
langues pour prêcher, nous pouvons néanmoins le faire
toujours de cette sorte. » (p 33)
4ème Mystère : LAssomption
« Si quelquun veut me servir, quil me suive ; et
moi je suis, là aussi sera mon serviteur. » (Jn 12, 26)
« Ah ! mon avocate, échelle du Ciel, montagne de
Dieu, lien par lequel la grandeur de Dieu sunit à ma
misère, faites donc que par vous ma misère sapproche de
Dieu. (…) Obtenez-nous la force de bien porter toutes nos
afflictions, et que nous soyons toujours appuyés sur votre
Bien Aimé, seul appui de nos espérances. » (p 35)
5ème Mystère : Le Couronnement de Marie
« Réjouissez-vous avec Jérusalem ! Exultez en elle, vous tous qui laimez ! » (Is 66, 10)
« Très douce Vierge, puisque vous êtes ma Mère et que vous êtes très Puissante, quest ce qui pourrait vous
excuser si vous ne me prêtiez pas votre assistance ? Soyez exaltée dans les Cieux, et par votre intercession, faites-moi
présent de tous les biens et de toutes les grâces qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint esprit, lobjet de tout
mon amour pour le temps présent et pour la grande éternité. » (extraits dune prière de St François de Sales)
1er Mystère : La Résurrection
« Maintenant que vous avez été libérés du péché et
que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous
récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la
vie éternelle. » (Rm 6, 22)
« Marie Madeleine voulait voir Jésus en son habit
de gloire, et non pas en vil habit de jardinier ! Mais
néanmoins elle reconnut que cétait lui quand il lui
dit : « Marie » ! Voyez-vous, cest Notre Seigneur en
lhabit de jardinier que nous rencontrons tous les jours
ça et là ! (…) Avant que vous le rencontriez en gloire,
il veut planter dans votre jardin beaucoup de fleurs, à
son gré : cest pourquoi il est ainsi vêtu ! » (p 29)
Les mystères glorieux
avec Saint François de Sales
D'abord il chante sa joie de pouvoir tenir dans ses mains
l'enfant qui apporte le salut au monde, celui qui sera une
lumre pour toutes les nations et la gloire du peuple d'Israël
(Lc 2, 29-31). (…) En voyant votre enfant dans les bras de
Siméon, vous admirez ce magnifique avenir qui lui est dévolu.
Mais à ce moment, sous l'inspiration de l'Esprit Saint,
le vieillard se tourne vers vous. C'est à peine s'il vous
connaît, mais c'est à vous seule qu'il veut expressément
s'adresser pour une nouvelle prophétie :
« Voici que cet enfant est placé pour la chute et le
revement d'un grand nombre en Israël, et pour être un
signe en butte à la contradiction, et vous-même aussi vous
aurez l'âme transpercée d'un glaive, afin que se décou-
vrent les pensées intimes d'un grand nombre ». (Lc 2, 34-35)
Après avoir confirmé que Jésus était le Messie,
Siméon annonce donc que cette mission messianique ne
s'accomplira qu'au prix de certaines oppositions : le Messie
se heurtera à des contradictions. L'aboutissement de ces
contradictions est signalé d'une manre mystérieuse : votre
âme, Marie, sera transpere d'un glaive. Siméon ne parle pas
du sacrifice de sus, mais du vôtre. Il insiste même sur
le fait que vous, la re, vous serez atteinte : « vous-
même », déclare-t-il en appuyant spécialement sur le vous.
(…) C'est en silence que vous accueillez la prédiction.
Dieu avait voulu vous éclairer sur la portée de votre geste
d'offrande. Il vous avait arrêtée sur le seuil du Temple pour vous
montrer se terminerait la présentation de votre enfant,
la peine si profonde qu'elle allait vous causer.
Devant cette terrible perspective, qu'avez-vous fait ? De
toute votre âme, sans le moindre recul, vous avez offert
votre enfant, en sachant que vous l'offriez pour un sacrifice
qui serait des plus cruels pour vous. Vous l'avez offert sans
réserve, pour cet avenir douloureux. Puisse une offrande si
généreuse entrner toutes les nôtres ! »
Notre
Chapelet
Notre
Chapelet
Les mystères glorieux
avec Saint François de Sales (15671622)
(15671622)
(extraits du Rosaire de Chambarrand)