Chemin de Croix avec Saint Charles de Foucauld
« La Passion, le Calvaire, c’est une suprême déclaration d’amour. Ce n’est pas pour nous
racheter que vous avez tant souffert o Jésus !... Le moindre de vos actes a un prix infini,
puisque c’est l’acte d’un seul Dieu et il aurait suffi surabondamment pour racheter mille
mondes, tous les mondes possibles...C’est pour nous sanctifier, pour nous porter, nous tirer à
vous aimer librement, parce que l’amour est le moyen le plus puissant d’attirer l’amour, parce
que aimer est le moyen le plus puissant de se faire aimer. » (la bonté de Dieu)
IX. Jésus tombe pour la troisième fois
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Le salut est loin de moi, loin des mots que je rugis.
Je suis comme l’eau qui se répand,
Tous mes membres se disloquent.
Mon cœur est comme la cire, il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l’argile,
Ma langue colle à mon palais. Psaume 21, 2 + 15-16
« Quand je vous vois, marchant et trébuchant sous votre Croix, puis-je refuser une peine ?
Quand je vous vois portant la Croix jusqu’à tomber, puis-je demander à être soulagé d’un
fardeau ?» (CFA)
« Surtout ne pas se décourager devant la difficulté, mais se dire que plus l’œuvre est difficile,
lente et ingrate plus il faut se mettre en grande hâte à l’ouvrage et faire de grands efforts. » (à
L Caron 09-06-1908)
X. Jésus est dépouillé de ses vêtements
Jésus, de condition divine, ne retint pas jalousement
Le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition d’esclave,
Et devenant semblable aux hommes.
S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore,
Obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! Lettre aux Philippiens 2, 6-8
« Tout me parait vide, creux, nul, sans mesure, excepté de me tenir aux pieds de Notre
Seigneur et de le regarder... Et puis lorsque je suis à ses pieds, je suis sec, aride, sans un mot,
ni une pensée. »
XI. Jésus est crucifié
Le Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces, lui
qui n’a pas commis de faute, et il ne s’est pas trouvé de fourberies dans sa bouche, lui qui,
insulté, ne rendait pas l’insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s’en remettait à Celui qui
juge avec justice, lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son Corps, afin que,
morts à nos fautes, nous vivions pour la justice ; lui dont la blessure nous a guéris.
Première Lettre de Saint Pierre 2, 21-24
« On hisse, on dresse la croix. Vous voilà suspendu entre le ciel et la terre (...) Et pendant ce
temps, 2 larrons sont à vos côtés : Quel opprobre ! Vous êtes mis au rang des scélérats. Votre