Chemin de Croix avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
VIII. Jésus console les femmes de Jérusalem.
Rappelle –toi que méprisant la gloire en prodiguant tes miracles divins tu t’écriais :
« Comment pouvez-vous croire, vous qui cherchez l’estime des humains ?... Les œuvres que
je fais vous semblent surprenantes mes amis en feront de bien plus éclatantes… Que tu fus
humble et doux Jésus, mon tendre époux… » Poésie 24 du 21 octobre 1895
IX. Jésus tombe pour la troisième fois.
« Pourquoi t’effrayer de ne pas pouvoir porter cette croix sans faiblir ? Jésus sur la route du
calvaire est bien tombé trois fois, et toi, pauvre petite enfant, tu ne serais pas semble à ton
époux, tu ne voudrais pas tomber 100 fois s’il te faut pour lui prouver ton amour en te
relevant avec plus de force qu’avant ta chute !... Lettre 81
X. Jésus est dépouillé de ses vêtements.
« Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas,
Seigneur, de compter mes œuvres ? Toutes nos justices ont des tâches à nos yeux. Je veux
donc me revêtir de votre propre, justice et recevoir de votre amour la possession éternelle de
Vous-même… ô mon bien Aimé ! » Acte d’offrande, le 9 juin 1895
XI. Jésus est fixé à la croix.
« Jésus brûle d’amour pour nous…
Regarde sa face adorable…
Regarde ses yeux éteints et baissés…
Regarde ses plaies…
Regarde jésus dans sa face…
Là, tu verras comme il nous aime » Lettre 87
XII. Jésus meurt sur la croix.
« Le cri de Jésus sur la croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : j’ai soif ! »
Manuscrit A
XIII. Jésus est remis à sa mère.
« Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même. Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse, il savait les secrets de ton cœur maternel,
refuge des pécheurs, c’est à toi qu’il nous laisse, quand il quitta la croix pour nous attendre au
ciel. » Poésie 54, mai 1897.
XIV. Jésus est mis au tombeau.
« Je ne meurs pas, j’entre dans la vie.
Je ne meurs pas, je passe dans l’amour. » Lettre