Chemin de Croix avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
I. Jésus est condamné à mort.
« Je n’ai jamais fait comme Pilate qui refusa d’entendre la vérité. J’ai toujours dit au bon
Dieu : ô mon Dieu, je veux bien vous entendre, je vous en supplie, répondez-moi quand je
vous dis humblement : qu’est-ce que la vérité ? Faites que je voie les choses telle qu’elles
sont, que rien ne me jette de la poudre aux yeux. » Derniers entretiens 21 juillet 1897.
II. Jésus est chargé de la croix.
« C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la croix ;
puisque vous avez daigné me donner en partage cette croix si précieuse, j’espère au ciel vous
ressembler et voir briller sur mon corps glorifles sacrés stigmates de votre Passion… » Prière
n°6 Acte d’offrande.
III. Jésus tombe pour la première fois.
« Ma joie c’est de rester petite. Aussi quand je tombe en chemin, je peux me relever bien vite.
Et Jésus me prend par la main. Alors le comblant de caresses, je lui dis qu’il est tout pour moi
et je redouble de tendresse lorsqu’il se dérobe à ma foi. »
IV. Jésus rencontre sa mère.
« Marie, tu m’apparais au sommet de ton chemin de croix, debout… comme un prêtre à
l’autel, offrant pour apaiser la justice du Père, ton Bien Aimé Jésus, le doux Emmanuel…, un
prophète l’a dit, ô M7re désolée, « Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! » Ô Reine
des Martyrs, en restant exilée, tu nous prodigues pour nous tout le sang de ton cœur ! » » Poésie
n°54 en mai 1897
V. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.
« Vous n’aurez pas de peine à chérir la croix et les larmes de jésus si vous pensez souvent à
cette parole : Il m’a aimée et s’est livré pour moi ! » Lettre 184.
VI. Véronique essuie la face de Jésus.
« Si parfois je verse des larmes Ma joie, c’est de bien les cacher. Oh que la souffrance a de
charmes. Quand de fleurs on sait la voiler ! Je veux bien souffrir sans le dire pour que Jésus
soit consolé. Ma joie, c’est de le voir sourire lorsque mon cœur est exilé… » Poésie 45 du 21 janvier
1897
VII. Jésus tombe pour la deuxième fois.
« Souffrons avec amertume, sans courage ! Jésus a souffert avec tristesse ! Qu’importe,
mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par ma faiblesse et c’est pour moi un
gain… Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter
en vos bras… » Lettre 89
Chemin de Croix avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
VIII. Jésus console les femmes de Jérusalem.
Rappelle –toi que méprisant la gloire en prodiguant tes miracles divins tu t’écriais :
« Comment pouvez-vous croire, vous qui cherchez l’estime des humains ?... Les œuvres que
je fais vous semblent surprenantes mes amis en feront de bien plus éclatantes… Que tu fus
humble et doux Jésus, mon tendre époux… » Poésie 24 du 21 octobre 1895
IX. Jésus tombe pour la troisième fois.
« Pourquoi t’effrayer de ne pas pouvoir porter cette croix sans faiblir ? Jésus sur la route du
calvaire est bien tomtrois fois, et toi, pauvre petite enfant, tu ne serais pas semble à ton
époux, tu ne voudrais pas tomber 100 fois s’il te faut pour lui prouver ton amour en te
relevant avec plus de force qu’avant ta chute !... Lettre 81
X. Jésus est dépouillé de ses vêtements.
« Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas,
Seigneur, de compter mes œuvres ? Toutes nos justices ont des tâches à nos yeux. Je veux
donc me revêtir de votre propre, justice et recevoir de votre amour la possession éternelle de
Vous-même… ô mon bien Aimé ! » Acte d’offrande, le 9 juin 1895
XI. Jésus est fixé à la croix.
« Jésus brûle d’amour pour nous…
Regarde sa face adorable…
Regarde ses yeux éteints et baissés…
Regarde ses plaies…
Regarde jésus dans sa face…
Là, tu verras comme il nous aime » Lettre 87
XII. Jésus meurt sur la croix.
« Le cri de Jésus sur la croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : j’ai soif ! »
Manuscrit A
XIII. Jésus est remis à sa mère.
« Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même. Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse, il savait les secrets de ton cœur maternel,
refuge des pécheurs, c’est à toi qu’il nous laisse, quand il quitta la croix pour nous attendre au
ciel. » Poésie 54, mai 1897.
XIV. Jésus est mis au tombeau.
« Je ne meurs pas, j’entre dans la vie.
Je ne meurs pas, je passe dans l’amour. » Lettre