2ème Mystère : Jésus est flagellé
et couronné d’épines
« Le Christ a aimé l’Église, il s’est livré
lui-même pour elle, afin de la rendre
sainte. » (Eph 5, 25-26)
« Ô Jésus, je veux être de Vos amis, (…) ma
souffrance dans la Vôtre, ma défaite dans la Vôtre.
Je veux aimer comme Vous (…). Donnez-moi donc
votre Amour, ô Jésus, Celui que Vous avez reçu du
Père. (…) Je veux me mettre comme Vous sous la
domination de l'Esprit d'Amour. Qu'il m'éclaire (...)
et me construise (...). Qu'il me plonge en Lui,
brasier d'Amour, qu'il m’y purifie et m’y
transforme. » (Prière de Père Marie Eugène)
3ème Mystère : Jésus porte sa Croix
et rencontre Marie
« Approchez-vous du Seigneur : il est la pierre vivante
rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant
Dieu. » (1P 2, 4)
« Ô Vierge Marie, fortifiez notre foi, si faible
parfois, qui doit traverser l’obscurité, passer
au-delà de toutes les angoisses, pour aller à Dieu et
croire en Lui. Aidez-nous aussi à Lui donner la
fidélité de l’amour dans toute notre vie, notre vie
quotidienne et notre vie à venir. » (Prière de Père
Marie Eugène)
4ème Mystère : Jésus nous donne Marie
et meurt sur la Croix
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être
servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon
pour la multitude. » (Mc 10, 45)
« L’acte d’amour parfait, c’est l’offrande de soi. Pour
voir la valeur de ce don de soi, il faut regarder Notre
Seigneur. « En entrant dans le monde, le Christ dit : Voici,
je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté ». Le premier geste
de l’humanité du Christ, c’est l’offrande de lui-même. Et
au moment de la mort, c’est un autre acte d’offrande qui
va clore toute sa vie et rejoindre le premier : « Père, entre
tes mains, je remets mon esprit » (Prier 15 jours p 66-67)
5ème Mystère : Le cœur de Jésus est transpercé, il en jaillit le sang et l’eau
« Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le
sommes. » (1 Jn 3, 1)
« Dieu est amour, il nous a créés par amour. Il nous a rachetés par amour et nous destine à une union très étroite
avec lui. Cette union répond aux plus chers désirs de Dieu lui-même. Dieu-Amour a besoin de se répandre et y trouve
sa joie, une joie à la mesure du don qu’il fait. Quelle ne sera donc pas la joie de Dieu lorsqu’il trouvera une âme qui lui
laisse toute liberté et en qui il peut se répandre selon toute la mesure qu’il désire ! » (Prier 15 jours p 21)
1er Mystère : L’Agonie de Jésus
« Si quelqu’un a marché dans les ténèbres sans
la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du
Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu. » (Is 50,10)
« La foi n’est pas une évidence ; la foi
est une connaissance obscure. Ses effets ne
sont pas perçus, ni par l’intelligence, ni
par les sens. Il semble que notre acte de
foi ne trouve que l’obscurité. Oui ! C’est
l’expérience habituelle ; à travers l’obscu-
rité cependant, nous touchons Dieu.
La foi atteint Dieu, l’Evangile nous
l’affirme. » (Prier 15 jours p 52-53)
Notre
Chapelet
Notre
Chapelet
Qui donc n’a jamais été trahi, renié par un ami ? Regardant Judas droit dans les yeux, Jésus dit : « Mon ami… »
Il voit Judas en train de se perdre. À tout prix, au prix de son sang, au prix de son agonie, il veut le sauver. Jésus
se laisse embrasser par son ami… Jésus a voulu être trahi, mais aussi renié : par celui sur qui il comptait le plus
pour son Église, Pierre. Et le voici en cette nuit, abandonné de tous. Tous se sauvent (...). C’est seul, tout seul que
Jésus s’avance vers sa gloire… L’Amour en personne est donc humilié, bafoué, renié, trahi…
’
Ici, ce soir, viens et vois Marie. Elle reçoit dans ses bras son Petit – plus enfant que jamais. Elle nous l’avait
confié la nuit de Noël, si beau dans sa fragilité. Et voici dans quel état nous le lui rendons ! Marie adore son Dieu,
en tenant ce très précieux Corps, tabernacle de Dieu comme aucun corps ne l’a jamais été. Pendant que le Père
reçoit son âme, sa Mère recueille son corps. Mais dans cette nuit si noire, une étoile brille. Plus resplendissante
que l’étoile du shabbat. Cette petite étoile, c’est l’étoile du matin. Marie ! Elle va guider les apôtres jusqu’à
l’aurore de Pâques. C’est la seule qui veille, parce qu’elle sait. Cela n’ôte rien à la déchirure de son cœur. Marie
du Samedi saint ! Marie de l’Espérance ! Qu’elle est belle, notre Maman et notre Reine ! Elle est toute l’Église
à elle seule.
(Jn 20, 1-9)
Tel est l’événement le plus prodigieux, le plus décisif, le plus fulgurant de toute l’histoire de la Création. Voici
que cette chair tout à coup ressuscite. De morte qu’elle était, la voilà débordante de vie. Une vie sur laquelle la
mort n’aura plus jamais, jamais, jamais d’emprise. (…) Tout se fait en silence, comme au jour de l’Annonciation.
Dans la plus stricte intimité. Presque dans la clandestinité. ’ »
Les mystères douloureux
avec Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus (1894-1967)
Les mystères douloureux
avec Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus (1894-1967)